Publié dans Société

Marché « Petite Vitesse » - Pas de notification sur l'expropriation, pour le moment 

Publié le jeudi, 14 juillet 2022

Les commerçants au niveau du marché de Petite Vitesse ont cessé leurs activités mercredi dernier. Ils ont effectué une manifestation pour contester la décision de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), dans le cadre de la construction d'un pylône téléphérique à l'intérieur de ce marché. Selon le délégué du marché, les techniciens ont effectué une descente sur place, la semaine dernière, pour une étude liée aux travaux. Ainsi, ils ont déjà délimité les lieux. En conséquence, les marchands exerçant au niveau de la zone concernée par les travaux devraient quitter cet endroit. Et malgré le fait qu'une note officielle de la CUA leur a été envoyée, ils craignent d'être expulsés du marché. Et c'est la raison de cette grève. 

Face à cette situation, le porte-parole du maire, Solofoniaina Michaël a apporté des explications, hier. D'après ce dernier, la Municipalité n'a pas encore reçu une lettre officielle sur la construction d'un pylône à l'intérieur du marché de Petite Vitesse. Sur ce, les  commerçants ne devraient pas s'inquiéter. « S'il y a une quelconque décision sur l'expropriation du marché, c'est la CUA qui devrait en premier lieu recevoir la notification et rencontrer les commerçants pour une nouvelle organisation », rassure-t-il.

Des malentendus  

A voire et entendre la situation au niveau des marchés sous tutelle de la Commune urbaine d'Antananarivo, des malentendus sont souvent constatés entre les deux parties en raison d'une manque de communication. Au début de cette semaine, les associations des commerçants a effectué une déclaration. Ils ont émis leur opinion à propos d'une éventuelle privatisation des marchés à Antananarivo, et cela à travers la société SMGD. Des comptes-rendus ont déjà été effectués par le premier magistrat de la ville. Mais avec la crise actuelle, il serait facile de semer le trouble au niveau des marchés, sans  parler de la désinformation. 

« La digitalisation a été mise en place pour améliorer la gestion du marché de la Capitale et  lutter contre la corruption. La carte numérique peut être utilisée pour payer les tickets à tout moment et les informations sur le propriétaire sont bien protégées », explique le porte-parole du maire. Le paiement des tickets à travers cette carte numérique a déjà commencé hier pour le marché de Pochard situé à Soarano. 

A.R.

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff